mercredi 27 novembre 2013

ET - 27 novembre 2013 [Traduction]

Dido revient sur son best of

Pendant la majorité de mon enfance, il était impossible d'échapper à la musique de Dido, que ce soit au cinéma, à la télévision, à la radio ou sous ma douche. Mais étant donné ses merveilleuses mélodies, sa maîtrise de l'écriture et sa voix ensorcelante, je n'arrive pas à comprendre pourquoi quelqu'un chercherait à fuir ses titres. Et à en juger d'après sa domination des charts, et son omniprésence pendant ces deux dernières décennies, il est clair que personne d'autre n'a pu trouver une raison de le faire.

Aujourd'hui, les chansons les plus populaires de Dido ont été réunies dans un best of. ETonline a récemment discuté avec l'interprète nominée aux Grammy et aux Oscars, à propos de l'expérience bizarre de compiler cette collection, de ses chansons préférées, et du moment le plus étrange de sa carrière.

ETonline : Quelle a été votre réaction lorsqu'on vous a demandé de compiler un best of ?
Dido : Pour être honnête, j'étais un peu surprise [rires]. J'étais en train de travailler sur un autre disque lorsque Sony a suggéré que je sorte un best of. En tant qu'artiste, ce n'est pas une chose à laquelle on pense : on pense plutôt à faire de nouvelles choses, à constamment avancer. Mais j'y ai réfléchi, et tout assembler a été une célébration très agréable de ces 15 dernières années. J'ai fini par tellement être impliquée que je suis allée fouiller dans mes archives pour en sortir mes vieux papiers de textes et de souvenirs, ce qui n'arrive pas souvent dans une carrière. J'ai voulu mettre mon cœur dans cet album, pour qu'il soit spécial pour les fans, avec beaucoup de choses nouvelles que personne n'a jamais vues auparavant. C'était surréaliste, mais très amusant.

ETonline : Avez-vous jamais eu le temps de revenir de manière approfondie sur votre carrière ?
Dido : Je ne m'étais jamais réellement arrêtée pour repenser à tout ce qui s'est passé, et je ne le ferai probablement jamais sérieusement. C'est étrange de prendre réellement conscience que l'on revient sur le passé. Mais en fait, c'est très exaltant. On est d'abord nostalgique, mais ensuite, ça m'a permis de me rappeler où j'ai commencé. J'ai réalisé que la plupart de mes fans, aujourd'hui, me suivent depuis le début, ce qui est super. Le plus fou, c'est que je n'avais pas prévu à quel point ça allait être émouvant pour moi. On n'oublie jamais le moment où l'on écrit une chanson, c'est un souvenir très net, donc je savais exactement où j'en étais [dans ma vie] et ce que je faisais lorsque j'ai écris chaque chanson. C'était comme remonter dans le temps.

ETonline : En rétrospective, quels sont les moments clés qui ont marqué votre carrière, d'après vous ?
Dido : S'il ne fallait s'en tenir qu'à un moment, je choisirai 'White Flag', 'Thank You' et 'Stan'. Je me souviens avoir entendu 'Here With Me' à la radio, et l'avoir entendue progresser, encore et encore, et puis l'équipe de "Roswell" a débarqué pour me demander s'ils pouvaient l'utiliser dans la série ; ce sont ceux-là, les moments clés. Mais le fait que 'Thank You' ait été choisie pour [le film] "Pile & face", et qu'Eminem ait pris contact avec moi, ce n'est pas quelque chose qu'on peut prévoir. Je crois qu'il y a une grande part de magie, qu'il y a une grande place pour la magie. Pour 'White Flag', je pense qu'elle est sortie au bon moment. J'en étais tellement contente. Même aujourd'hui, j'aime chanter 'White Flag'. Il y a toujours un excellent accueil [du public], et j'en suis tellement fière.

ETonline : Vous ne vous lassez vraiment pas de la chanter ?
Dido : On pourrait le croire, mais non ! Je suis de nature à vouloir faire plaisir, en général, donc j'aime rendre les fans heureux en interprétant les titres qu'ils veulent entendre. Il n'y a rien de pire à mes yeux que d'aller à un concert, d'attendre avec impatience sa chanson préférée, et qu'elle ne soit jamais jouée. On est dégoûté. J'adore me nourrir du public, et je ne vois pas l'intérêt si l'on ne pense pas aux fans. Tout le monde peut jouer de la musique sous son toit, mais on la rend publique pour interagir avec les fans. Et, en tant qu'artiste, on reçoit tellement des fans. Alors, lorsque je chante 'Thank You' ou 'White Flag', il y a un accueil tellement fort, qu'on ne peut pas battre ça.

ETonline : Vous avez connu la notoriété à une époque très différente de l'industrie musicale, pensez-vous que vous auriez tout autant réussi si vous aviez débuté de nos jours ?
Dido : Je crois que c'est à double tranchant. C'est incroyablement excitant, à notre époque, parce que, pour peu qu'on soit intelligent et téméraire, on peut réaliser des choses vraiment intéressantes, sans être enfermé dans une case ou rangé dans une catégorie. De ce point de vue là, c'est vraiment excitant. D'un autre côté, quelqu'un comme moi avait droit à beaucoup de temps et de patience de la part de la maison de disque : j'étais en tournée, pour promouvoir 'Here With Me', pendant un an et demi. Ca ne pourrait plus arriver de nos jours ! J'ai quasiment vendu moi-même le premier million [de disques], j'ai rencontré tous ceux qui ont acheté un exemplaire.

ETonline : Quels ont été les moments les plus surréalistes de votre carrière ?
Dido : Certains concerts, comme être à l'affiche du V Festival. C'était fou. Je me souviens avoir pensé : "Qu'est-ce que je fais ici ?!?" Mais, en fait, ce sont les petits moments qui se démarquent vraiment, comme marcher dans un aéroport, en Extrême-Orient, en visite pour la toute première fois, et se faire accoster par quelqu'un qui parle à peine anglais, mais qui cite vos paroles. C'est le plus incroyable. Je suis allée en Ethiopie, avec Oxfam [Ndlt : une organisation humanitaire], et nous traversions le désert en voiture, au milieu des champs de café, et ils essayaient d'expliquer [aux habitants] qui j'étais, et pourquoi j'étais là, et ils ont mentionné 'Thank You', et chacun d'entre eux s'est mis à chanter la chanson. C'était complètement dément. J'étais assise dans la voiture, à deux doigts de pleurer, parce que c'est dingue. Que la musique ait voyagé si loin, et être si bien accueillie où que j'aille grâce à mes chansons, c'est absolument dingue. Ce sont ces instants qui vous font réaliser que vous êtes allé au-delà de tout ce dont vous auriez pu rêver. Mais c'est ça, le pouvoir de la musique.

Le best of de Dido est en vente.

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

ET - 27 novembre 2013

Dido Reflects on Her Greatest Hits

For most of my childhood, Dido's music was inescapable; on the big screen, on the small screen, on the radio, in my shower. Although given her marvelous melodies, lyrical mastery and haunting voice, I'm at a loss for why anyone would ever choose to evade her tunes. And judging from her Billboard chart dominanace, and omnipresence for the last two decades, it's clear no one else could settle on a reason either.

Now Dido's most popular songs have been culled together for a Greatest Hits album. ETonline recently chatted with the Grammy and Oscar-nominated performer about the odd experience of compiling this collection, her favorite tracks ever and the most bizarre moment in her career.

ETonline: What was your reaction to being asked to compile a Greatest Hits album?
Dido: To be honest I was a bit taken aback [laughs]. I was in the middle of making another record when Sony suggested I put out a Greatest Hits. As an artist, it's not something you think of; you're thinking about making new things, perpetual motion. But I thought about it and assembling it was a really nice celebration of the last 15 years. I ended up getting so into it that I went into storage and got out my old copies of lyrics and memorabilia, which is not something that happens a lot in your career. I wanted to put my heart into the album so it was special for the fans with lots of new stuff no one has ever seen before. It was surreal but a lot of fun.

ETonline: Have you ever had the time to properly reflect on your career?
Dido: I'd never actually stopped to reflect on everything that's happened, and probably never will properly. It's odd to have that very conscious awareness of "Oh, I'm reminiscing now." But it's actually quite inspiring. You're nostalgic at first but then it made me remember where I began. I realized that most of my fans now have been with me since the beginning, which is lovely. The craziest thing that I hadn't bargained for was how emotional it was for me. You never forget where you were when you write a song; it's a very proper memory, so I knew exactly where I was and what I was doing for each track. It was like going into a time machine.

ETonline: Looking back, what do you consider to be game-changing career moments?
Dido: If you had to boil it down to a point, I think White Flag and Thank You and Stan. I remember hearing Here With Me on the radio and hearing it build up and build up and build up and then the Roswell guys turning up and asking if they could use it in their show; there are those key moments. But Thank You being chosen for Sliding Doors and Eminem reaching out, you can't plan that. I think a lot of magic happens and there's a lot of room for magic to happen. Then, I think White Flag debuted at the right time. I just felt so good about it. Even now I look forward to singing White Flag. There's always a great reaction and I'm just so proud of it.

ETonline: You really don't get sick of singing it?
Dido: You'd think so, but no! I'm quite a pleaser by nature, so for me, I like to make the fans happy by performing the songs they want to hear. To me, there's nothing worse than going to a concert and you're so looking forward to hearing your favorite song and they never play it. You're gutted. I love feeding off the audience, and to me, what's the point if you're not going to think of the fans. Anyone can play music in their house, but you put it out because you want interact with your fans. And, as an artist, you get so much from your fans. So when I sing Thank You or White Flag, there's such a strong reaction and you can't beat that.

ETonline: You rose to prominence at a very different time in the industry, do you think you'd be as successful starting out today?
Dido: I think it's a double edged sword. It's incredibly exciting at the moment because if you're clever and not afraid, you can do some really exciting stuff when not bound by the formula or tied into a certain persona. In that respect, it's incredibly exciting. On the flip side, someone like me had a lot of time and patience from my record company -- I toured around promoting Here With Me for a year and a half. That would never happen today! I pretty much hand-sold that first million, I met everyone who bought a copy.

ETonline: What were the most surreal moments in your career?
Dido: Certain gigs, like headlining V Festival. That was crazy. I remember thinking, "What am I doing here?!?" But, really, it's the little moments that really stand out, like walking through an airport in the Far East having never been there before and being approached by someone who barely speaks English, but they're quoting your lyrics to you. That's the most surreal. I was in Ethiopia with Oxfam and we were driving across the desert of coffee farmers, and they were trying to explain to them who I was and why I was there, and they mentioned Thank You and every single one of them started to sing it. That was absolutely crazy. I was sitting in the car on the verge of tears because that's so mental. For the music to have traveled so far and be so welcomed wherever I go because of my songs is completely crazy. Those are the moments where you realize you've gone beyond anything you've ever dreamed of for yourself. But that's the power of music.

Dido's Greatest Hits album is now available.

(Source)

mardi 26 novembre 2013

Hit Fix - 26 novembre 2013 [Traduction]

Dido parle de son best of et du fait d'être libre de ses mouvements : entretien

Affranchie de son contrat avec sa maison de disques, elle regarder vers l'avenir

Suite à la sortie de son best of cette semaine, chez RCA, Dido en a officiellement fini avec son contrat et est libre de ses mouvements.

"Je suis comme un gosse surexcité, raconte l'auteur et interprète britannique à HitFix. J'ai tellement d'idées. Je peux faire ci, je peux faire ça. Je dois me calmer."

Nous reviendrons un peu plus tard sur ce qui attend Dido, mais d'abord, elle a passé quelques instants avec nous à revenir sur ses près de 15 ans de carrière, que couvre son best of : une compilation de tous ses singles, de son premier album, sorti en 1999, No Angel, à aujourd'hui. Parmi les titres, 'Here With Me', 'Thank You', 'White Flag', 'Life For Rent', et le titre d'Eminem, 'Stan', qui sample 'Thank You' et a aidé à propulser Dido sur le devant de la scène.

Elle a écouté l'album du début à la fin, pendant qu'elle dirigeait le projet. "C'était un journal de 15 ans, émouvant et fou, déroulé sur une heure, dit-elle. Quand on écrit une chanson, on sait clairement où l'on était et ce que l'on ressentait, bien plus qu'avec une photo. J'ai des souvenirs tellement nets."

Comme cela arrive souvent, les chansons prennent un autre sens et une autre forme alors que la vie progresse. 'Everything To Lose', qui apparaît à l'origine sur la bande originale de "Sex and the City 2", sorti en 2010, "est probablement plus pertinente aujourd'hui, révèle Dido. Lorsqu'on tombe finalement réellement amoureux, qu'on a un enfant, et qu'on a peur" de tout perdre.

En effet, la naissance de son fils, en 2011, a changé le prisme à travers lequel elle voit la vie. "Je suis plus émotive depuis que j'ai eu Stanley. Je n'ai jamais été du genre à pleurer facilement. Alors qu'aujourd'hui, je peux être au cinéma et me mettre à pleurer. J'ai pleuré au bout de 10 minutes devant 'Philomena' [Ndlt : un film datant de 2013, réalisé par Stephen Frears, avec Judi Dench et Steve Coogan, et qui raconte l'histoire d'un journaliste qui écrit sur une femme qui cherche son fils après qu'on le lui ait enlevé, bien des années auparavant]. Mon mari m'a dit : 'Est-ce que ça va ?' Donc toutes ces chansons, qui sont émouvantes, je les ressens de manière plus forte, grâce à Stanley. Ca libère quelque chose en vous."

La compilation inclut un nouveau titre, 'NYC'. Ecrite récemment, elle fait pourtant référence à une période, avant 1999, lorsque tout était encore possible pour elle, y compris l'échec. "Ca parle d'une autre époque, au tout début, lorsque je suis arrivée à New York, avec les paroles de mon frère qui tournait dans ma tête : 'Ca ne marchera probablement pas pour toi, mais bonne chance.'"

Même après tout son succès (elle a vendu plus de 30 millions d'albums dans le monde et a été nommée aux Oscars pour 'If I Rise', extraite du film "127 heures"), l'incertitude demeure. Et elle s'en accommode très bien. "Je ne suis toujours pas sûre de ce que me réserve l'avenir, dit-elle. Je serai toujours ainsi. Je suis plus à l'aise en ne sachant pas. Je recherche ces sentiments. Il y a la place pour de la magie."

Alors que se retrouver sans contrat avec une maison de disques déclencherait la peur chez certains, chez Dido, cela déclenche un sentiment de possibilité, où la musique dicte chaque décision. "On peut sortir de la musique, tout simplement. Pour moi, c'est extrêmement excitant, dit-elle. Parfois, [avec une maison de disques], j'ai l'impression qu'on crée quelque chose et qu'il faille attendre une éternité, que le jeu consiste à attendre longtemps. Maintenant, je peux travailler sur tel projet ou sur tel autre. C'est la créativité qui dicte [les règles]."

Elle reste évasive quant à son prochain projet, puisque son travail actuel la mène en ce moment dans deux "directions complètement différentes", et elle n'a pas encore choisi laquelle suivre. "Tout se résume à la musique, maintenant, et c'est le monde dans lequel je vis."

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

Hit Fix - 26 novembre 2013

Dido on her greatest hits and becoming a free agent: Interview

Done with her record contract, she looks ahead

Following the release of her best-of collection this week on RCA, Dido is officially out of her record contract and a free agent.

"I'm like an overexcited kid," the British singer/songwriter tells HitFix. "I have so many ideas. 'I can do this, I can do that.' I'm like 'take a breath'."

More about what's next for Dido a little later, but first she spent a few minutes looking back with us over her nearly 15-year career covered on "Greatest Hits," a compilation of all her singles from her 1999 debut, "No Angel," on. Among the selections are "Here With Me," "Thank You," "White Flag," "Life for Rent," and Eminem's "Stan," which samples "Thank You," and helped catapult Dido to stardom.

She listened to the album from start to finish while mastering the project. "It was this crazy, emotional 15-year diary in an hour," she says. "When you write a song, you're so clear about where you were and what you were feeling, even more so than when I see a picture. I have such clear memories."

As often happens, the songs take different meaning and shapes as life progresses. "Everything to Lose," originally featured on the 2010 "Sex and the City 2" soundtrack, "is probably more relevant now," Dido says. "When you do finally really fall in love, having a kid, and having the fear" of losing it all.

Indeed, the birth of her son in 2011 has changed the prism through which she views life. "I'm a more emotional person since having Stanley. I was never the big cry person. Now I'll be in the cinema and I start crying. I was crying at 'Philomena' 10 minutes in. My husband was like, 'Are you alright?' So any of these songs that are emotional, I feel it all bigger because of Stanley. It opens up a part of you."

The collection includes a new track, "NYC." Though written recently, it is about an era, pre-1999, when everything was still possible for her, including failure. "It's about a time back at the very beginning when I came to New York City with the words of my brother ringing in my head: 'This is probably not going to happen for you, but good luck'."

Even after all her success —she's sold more than 30 million albums worldwide and garnered an Oscar nod for "If I Rise" from "127 Hours"—the uncertainty remains. And she's fine with that. "I'm still unsure of where the road ahead goes," she says. "I'll always be that person. I feel more comfortable not knowing. I crave those feelings. There's room for magic to happen."

While being without a record contract would strike fear in some, for Dido, it strikes a sense of possibility where music dictates every decision. "You can just put music out. For me that's extremely exciting," she says. "Sometimes [on a label] I feel like you make things and you have to wait for ages and you just play this big waiting game. Now, you can do this project here and that project there. It's dictated by what you're doing creatively."

She's coy about what's next as she has material now that is taking her in two "extremely different ways," and she hasn't chosen which path to take yet. "It all becomes about the music and that's the world I live in."

(Source)

lundi 25 novembre 2013

Canada.com - 25 novembre 2013

Dido dissects her Greatest Hits, track-by-track (Exclusive)

Arguably, no contemporary artist has so effortlessly slipped between the subversive underground and mainstream adult contemporary as Dido has over the past two decades. Beginning with her work in her brother's electronic collective, Faithless, the English singer with the smooth voice transitioned into a mainstream radio juggernaut with the help of no less than Eminem. She's also likely the only person to ever tour on both the Lilith Fair and Anger Management tours, back-to-back.

For the release of her first career retrospective, the 41-year-old dissects her greatest hits, track-by-track.

"Here With Me"

It was the first song I wrote that was any good. It's a simple love song, written in quite a dark time. I played it for my brother (Rollo) and he took it to his company's A&R meeting and said, 'Look, we need to find someone like this' and they all looked at him like, '...and we can't sign your sister because?' The thought hadn't even crossed his mind. Obviously after that he signed me. It's the track that launched everything for me so it has a soft spot in my heart.

"Thank You"

"Thank You" has now become my wedding song. I have actually sung it at a couple friends' weddings. It's just got lovely memories — obviously with the whole "Stan" thing.

"Hunter"

"Hunter" is a real classic Rollo lyric — it's his girly, angst-y song. Because I often sing Rollo's lyrics it's quite an interesting point of view [to sing a woman's perspective written by a man], which I like.

"White Flag"

"White Flag" is one of my favourite songs. It’s still fun to sing and still very emotional. At the time, I was in the emotion of it — I had just ended a very long relationship in which I was about to get married. It's quite a heart break song.

"Life For Rent"

I wrote "Life For Rent" in America. I had basically run away from England at that point, for various reasons — I was being chased around a lot by the press and also I had just ended this relationship and stuff — and wrote pretty much the whole album while I was in America. This song was one of the first songs I wrote there and it still resonates with me. There's a line in there that says I want to live by the sea — well I still do and I still don't.

"Don't Leave Home"

Another classic Rollo bit of poetry. It's a dark love song that's actually about drug addiction. It's always creepy when people think it's a nice love song. It's like, 'Are you listening to this properly?! That's not nice, love!'

"Sand In My Shoes"

A classic holiday romance song — that feeling where you go away, have this amazing time, feel like you've gone away forever and then you get back and nothing's changed and you’re trying to recreate that feeling when you're back at home.

"Don’t Believe In Love"

I was going through a lack of commitment phase so listening back [to the song] I'm like, 'Whoa, that was harsh.'

"Quiet Times"

A very personal song about being close to someone who is depressed and won't admit it. It’s the hollow feeling of being with someone without actually being with them, if that makes sense.

"Grafton Street"

"Grafton Steet" is the most depressing song of them all (I'm realizing now that I may need to go and talk to someone). That was written straight after my dad died and it's probably my favourite song I've ever written. It's still so emotional to me. It's the song I had to write. It was just so raw, at the time. And I worked on it with Brian Eno, who is a huge hero of mine, and (Fleetwood Mac’s) Mick Fleetwood played drums. It's one of those songs that just literally everything I love was in it and on it. That recorder solo at the end just takes me back to my childhood.

"Everything To Lose"

That's a pretty happy song! I wrote it before (my son) Stanley was born, but it's still so relevant now. Before I had a family I would do anything and try anything, and then you have a family and you realize for the time you have something to lose. So it's about that moment when you realize it’s proper love and you care about losing it.

"Let Us Move On"

Basically a song about, 'Look, life is long and we just need to move on from the bad times and keep going!'

"No Freedom"

A lyric I'm actually very proud of. It’s got so much of what I believe about love and religion and everything is in there for me. It sounds silly because it's such a little song but it was inspired by the feeling of: you can travel around the world and it will be lonely if you've got no one at home loving you and it's the best feeling if you've got love somewhere.

"End Of Night"

A very bitchy song. It takes so much to actually annoy me — someone could keep jabbing at me and I won't get annoyed — but once someone has crossed me one too many times it's not great. So this is a song where I came into the studio and this one person had just betrayed me really badly and I felt I just had to just say how I feel about it. I don't usually do that in such a direct way, but this is a real direct attack on somebody.

The amazing thing is they then heard the song, loved it and had no clue it was about them. They still have no clue! One day I'll probably get drunk and tell everyone who it's about, but not today.

"One Step Too Far"

I've done so many Faithless tracks and I wanted to include one because that's where I got my start. I wouldn't be doing this if I hadn't started there.

"Stan"

Obviously a real high point of the last ten years. Particularly fun was making the video, directed by Dr. Dre and then I went on the Anger Management tour with him — I went straight from Lilith Fair to the Anger Management tour. It was the ying and yang of the music industry! I was obviously the only girl — it was Papa Roach, Limp Bizkit, Eminem and D12 — and I got treated so well and everyone was amazingly friendly. Eminem has always just treated me so amazingly well. So charming and so clever, I'm always impressed by him and people around him.

I heard that he was considering me for his latest album, which is news to me. Would have been cool.

"If I Rise"

That was right out the blue. I literally fell out of my chair when it got nominated for an Oscar (For Best Original Song Written for a Film). It was made for Slumdog Millionaire and then I sort of forgot about it. You're always doing things like that (one off collaborations) and then I was out at lunch and I started getting tons of e-mails congratulating me. I can't take too much credit, A.R. Rahman is a genius and pulled it all together.

"NYC"

This was supposed to go on the next record but I put it on this one because it's so appropriate. It's referencing the beginning when I went to New York when I had so much to prove but everyone told me I'm probably not going to make it. It’s that feeling of being on my own and trying to make it work thinking, 'I'm not going home until something happens here;' walking the streets of New York trying to prove a point.

(Source)

vendredi 22 novembre 2013

Mail Online - 22 novembre 2013 [Traduction]

Elle vaut des millions, mais Dido était atteinte d'un manque d'assurance chronique. Jusqu'à ce que fonder une famille et fêter ses 40 ans lui ait donné la confiance en elle qu'elle désirait absolument

Balandez vous dans Upper Street, dans Islington, dans le nord de Londres, ou faites un saut dans le Waitrose [Ndlt : un supermarché] local et, qui sait ? vous pourriez bien rencontrer une superstar de la pop.

Avec 38 millions d'albums vendu et un best of prévu pour cette semaine, Dido est l'une des artistes du 21ème siècle ayant vendu le plus de disques, mais les hôtels particuliers, les avions privés et les équipes qui trainent à sa suite ne sont pas sa tasse de thé.

Aujourd'hui encore, 14 ans après qu'elle soit devenue célèbre avec l'album No Angel, Dido est toujours discrète et douce. Elle a 41 ans mais en fait dix de moins, elle ressemble en fait plus à une adolescente, tandis qu'elle joue avec son collier, son vernis à ongle noir écaillé. Ce qui a changé, c'est qu'elle a trouvé la paix de l'esprit.

Elle est mariée au romancier Rohan Gavin, fils de l'auteur pour enfants Jamila Gavin ; ils ont un fils de deux ans, Stanley, et elle est déterminée à vivre une vie ordinaire.

"Stanley adore faire les courses, parcourir les allées, porter les sacs de salades, explique-t-elle. Je ne veux pas d'une vie qui soit complètement différente de celle des autres, où je n'aurais pas mes amis et ma famille auprès de moi."

Stanley croit que sa maman ne chante que pour lui, et lorsque son groupe passe à la maison pour répéter, il pense être l'un des leurs. Lorsqu'elle a demandé à Stanley ce que faisait son papa, plus tôt dans la journée, lors de notre rencontre, il a répondu : "Il écrit des livres."

"Quand je lui ai demandé ce que faisait sa maman comme travail, il a semblé un peu pensif, comme pour dire : 'Elle travaille ?' Et puis, il a répondu : 'Maman mange des livres.' Je me suis dis : 'Où est-ce que tu as pêché ça ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ?'"

En réalité, Dido a bien dévoré des livres toute sa vie, venant d'une famille de littéraires. Son père (qui est décédé), William Armstrong, était directeur général des éditions Sidgwick & Jackson, et sa mère, Clare, est poète. Baptisée Florian Cloud de Bounevialle O'Malley Armstrong (mais elle est devenue Dido au sein de sa famille, d'après la tragique Reine de Carthage), elle préférait, à juste titre, être appelée du nom plus commun Clare, d'après sa mère.

"Je suis sûre que ma mère est très fière du choix de mon nom, aujourd'hui, mais ça n'était pas marrant quand j'étais gamine. On n'a pas besoin d'une raison de plus de se sentir un peu exclu. C'est déjà assez dur d'être un enfant."

Sa mère, bohémienne, n'aimait pas que Dido et son frère Rollo (qui est devenu plus tard un de membres du groupe Faithless) invitent des amis à la maison, et il n'y avait pas de poste de télé ou de radio sous leur toit, mais il y avait beaucoup de livres. En grandissant, ils se sentaient en marge, mais Dido a l'impression que l'expérience leur a laissé un héritage riche.

"Ce que Rollo et moi avons gardé de notre enfance, c'est une véritable capacité à être seuls, à utiliser notre imagination pour créer notre propre divertissement. Nous adorons tous les deux lire, et créer des choses, alors quoi qu'aient fait nos parents, ça a marché, que ça ait été intentionnel ou non."

"Lorsque j'étais enfant, et ensuite adolescente, je voulais désespéramment rentrer dans le moule, et je n'ai jamais eu vraiment l'impression d'y être parvenue. Il faut être rebelle d'une certaine manière, lorsqu'on grandit, et j'étais une adolescente très difficile. Sur des photos de moi de cette époque, je suis un peu renfrognée, j'avais des cheveux très sombres, à la gothique. Le but n'était pas d'être belle, je ne l'étais pas, mais je croyais être cool, et j'ai gardé cette allure pendant toute cette période."

"On ne pouvait pas être tout sourire et heureux. Mais quoi que ce soit qui m'ait conduite jusqu'ici, je le considère comme une chance. J'ai toujours vécu ainsi. Je ne regarde jamais en arrière pour regretter quelque chose, parce que je me dis : 'Est-ce que je suis heureuse aujourd'hui ? Est-ce que ça va maintenant ? Oui.'"

Les racines de Dido se trouvent dans la musique classique. Elle a suivi des cours à la prestigieuse Guildhall School of Music de Londres, a joué du violon et du piano, et est partie en tournée en Europe au sein d'un ensemble de musique classique. Elle rêvait de devenir pianiste concertiste, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle ne serait jamais assez bonne.

Après ses examens, à la fin du lycée, elle a travaillé dans une maison d'édition de renom, tout en étudiant le droit le soir. "Je ne sais pas pourquoi j'ai étudié le droit. Je voulais utiliser mon cerveau, d'une manière ou d'une autre. Ca n'a pas duré longtemps. J'essayais seulement de déterminer ce que je voulais faire [de ma vie]. La musique n'était qu'un hobby et ne semblait pas être quelque chose de réaliste. J'étais dans un groupe et on se produisait sur scène. Je faisais des concerts dont la publicité était imprimée sur la quatrième de couverture des magazines. Affreux."

Elle était fragile sur le plan émotionnel, durant ce temps là. Elle a souffert de crises de panique après avoir signé avec un producteur de musique, en octobre 1996. Dans son esprit, elle pensait avoir renoncé à la partie la plus intime d'elle-même, au réconfort que lui apportaient ses chansons. "La musique était mon unique refuge, le chose la plus solide dans ma vie, vers laquelle je me réfugiais lorsque j'étais heureuse ou triste. C'était mon moyen d'expression. Après avoir signé un contrat, la plupart des gens iraient faire la fête pour célébrer ça, mais j'ai pensé : 'Oh non !' J'avais le sentiment d'avoir cédé la seule partie non-contaminée de ma vie. Mais je m'en suis remise."

Sa musique est parvenue jusqu'au faiseur de tubes américain Clive Davis, qui s'est occupé de la carrière de Whitney Houston, et jusqu'au directeur de maison de disques L.A. Reid, qui est devenu par la suite juré dans le "X Factor" américain. En dépit de leur réputation de durs de la profession, les deux hommes se sont montrés sensibles à son talent fragile, et cela a pris plusieurs années avant qu'elle ne soit prête à affronter le public. Le résultat : l'album No Angel, sorti en 1999, qu'elle a emmené sur une tournée de trois ans autour des Etats-Unis, et dont elle a vendu 21 millions d'exemplaires.

Après sa sortie, elle a été surprise de recevoir une lettre du célèbre rappeur Eminem, lui demandant la permission d'utiliser une partie de sa chanson 'Thank You' dans son titre 'Stan'. Elle a accepté, et la chanson l'a aidée à devenir une star.

N'ayant pas vu Eminem pendant 8 ans, Dido a reçu un appel inopiné de son équipe, plus tôt cette année, pour lui demander si elle voulait interpréter 'Stan' à ses côtés aux festivals de Reading et de Leeds, pendant l'été. "J'ai tenu ça secret, et nous avons débarqué ce soir là. Le public était incroyable. Ils ont deviné de qui il s'agissait très rapidement."

Malgré le traumatisme d'avoir signé ce contrat quelque temps auparavant, elle a trouvé en la célébrité une place confortable, en grande majorité parce qu'elle ne pouvait appréhender l'étendue de sa célébrité.

"De manière assez amusante, c'était moins dur de m'habituer à la célébrité que de signer le contrat, parce que je n'en avais pas vraiment conscience. Lorsque les choses ont décollé, avec l'album, j'étais sur une tournée qui a duré trois ans, donc on n'a pas conscience de ce qui se passe dans la vraie vie."

"Vous êtes dans un contexte super cool où vous vous levez, vous montez dans le bus et vous faites votre concert. Jusqu'à ce que je rentre chez moi, je n'avais pas réalisé ce qui s'était passé. Il y a eu des petits incidents qui m'ont fait réaliser, comme lorsqu'un journaliste s'est présenté chez ma mère. Je pense avoir été traitée avec un incroyable respect, et j'en suis reconnaissante. Mais je n'ai rien à cacher, tout est dans ma musique, de toute façon."

Elle est toujours autant passionnée par sa musique, et elle travaille en ce moment sur un nouveau projet, mais tout est secondaire face à son rôle de maman. Stanley, dont le nom n'a rien à voir avec la chanson d'Eminem, l'a aussi aidée à se lier avec sa propre mère. Lorsque Dido avait 15 ou 16 ans (elle n'arrive pas à déterminer son âge), elle a quitté le foyer familial à cause de leur relation conflictuelle.

Elle a dit un jour : "C'était simplement difficile pour nous deux de vivre dans la même maison." Elle rit, avec peut-être un brin d'embarras, à ce souvenir, et endosse toute la responsabilité. "Je n'étais probablement pas de la meilleure compagnie. Mais aujourd'hui, nous avons des discussions merveilleuses. Elle est l'une des personnes avec qui j'aime le plus parler."

Elles vivent désormais à quelques mètres de distance. "C'est une personne formidable, intelligente à en faire peur, une compagnie géniale et une révélation dans le rôle de grand-mère. L'amour et la joie qui apparaissent sur le visage de Stanley lorsqu'elle vient rendre visite... Je ne voudrais perdre ça pour rien au monde."

Dido était très proche de son père, qui est décédé en 2006 des suites d'une longue maladie. Son premier single, 'Here With Me', a été écrit le soir où elle est rentrée chez elle, après être revenue de l'hôpital où son père avait été admis pour la première fois, gravement malade. Elle était présente à son chevet, pour lui chanter sa chanson préférée, 'Raglan Road' de The Dubliners, tandis qu'il était mourant.

Les paroles, écrites par le poète Patrick Kavanagh, parlaient de la tante de William, Hilda O'Malley. "Papa me jouait cette chanson lorsque j'étais enfant. C'était une chanson à laquelle nous étions tous les deux très attachés, et je la lui ai chantée sans arrêt lorsqu'il était malade." Elle a écrit le titre 'Grafton Street' sur son album Safe Trip Home, sorti en 2008, d'après 'Raglan Road', comme un hommage à son père. "My love I know we're losing but I will stand here by you "("Mon amour je sais que nous sommes en train de perdre mais je resterai ici à tes côtés"), a-t-elle écrit.

La personnalité de Dido s'est transformée au cours des années. Elle respire la satisfaction, mais pas d'une mannière suffisante. Elle a simplement trouvé son centre de gravité. "J'étais probablement beaucoup plus fragile lorsque j'ai débuté ma carrière. Je suis bien plus sûre de moi qu'auparavant. C'est en partie dû au fait de vieillir. Avec vos 40 ans survient une vague d'acceptation."

"J'ai l'impression de comprendre maintenant. Peu m'importe d'être appréciée, c'est comme ça. Ca m'a pris une bonne vingtaine d'années pour comprendre ça. La moitié de ma carrière est basée sur le fait de vouloir être aimée, mais on en arrive à un point où on se dit : 'Tout le monde ne peut pas m'aimer, et je l'accepte.' Du moment que les gens que j'aime m'aiment en retour."

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

Mail Online - 22 novembre 2013

She's worth millions, but Dido was racked with chronic insecurity - until having a family and turning 40 gave her the confidence she craved

Wander down Upper Street in Islington, north London, or pop into the local Waitrose and you never know, you might just bump into a pop superstar.

Dido, with 38 million album sales and a Greatest Hits album coming out this week, is one of the biggest-selling artists of the 21st century, but mansions, private planes and entourages are not her thing.

Even now, 14 years since she shot to fame with the album No Angel, Dido is still demure and softly spoken. She's 41 but looks ten years younger, more like a teenager in fact, as she fiddles with her necklace, her black nail polish chipped. What's changed is that she's found peace of mind.

She's married to novelist Rohan Gavin, son of children's writer Jamila Gavin, they have a two-year-old son Stanley, and she's determined to live an ordinary life.

'Stanley loves shopping, going round the aisles, holding the bags of salad,' she says. 'I don't want a life that's so different from everybody else's, where I don't have all my friends and family around me.'

Stanley thinks Mummy only performs for him, and when her band comes over to rehearse he thinks he's one of them. When she asked Stanley what does Daddy do, earlier on the day we met, he replied, 'He writes books'.

'When I asked what does Mummy do when she's working, he looked a bit thoughtful as if to say, "She works?" Then he said, "Mummy eats books." I thought, "Where are you even getting that? What have I been doing?"'

Dido has actually been devouring books all her life, coming from a literary family. Her late father William Armstrong was managing director of publishers Sidgwick & Jackson and her mother Clare is a poet. Christened Florian Cloud de Bounevialle O'Malley Armstrong – though she became known by the family as Dido after the tragic Queen of Carthage – she understandably preferred to call herself the more commonplace Clare, after her mother.

'I'm sure my mum feels quite proud of her name choice now, but it wasn't fun as a kid. You don't need more reason to feel a bit isolated. It's hard enough being a kid.'

Her bohemian mother didn't like Dido and her brother Rollo (who went on to become one of the band Faithless) having friends around and there was no TV or stereo in the house, though plenty of books. They felt like outsiders growing up, but Dido feels this left them with a rich legacy.

'What Rollo and I do have from our childhood is a real ability to be on our own, using our imaginations to create our own fun. We both love reading and creating things, so whatever our parents did, it worked, whether it was intentional or not.

'As a kid and a teenager I desperately wanted to fit in, I never felt quite like I did. You have to be a rebel in some way growing up and I was quite a difficult teenager. In pictures of me then I'm a bit scowly, I had really dark gothy hair. It wasn't about looking good, I did not look good, but I thought I was cool and kept it up the whole time.

'You couldn't be all smiley and happy. But whatever got me here I feel lucky to have had. I've always lived like that. I don't ever look back and regret things because I think, "Am I happy now? Is it good now? Yes."'

Dido's background was in classical music. She went for lessons at the prestigious Guildhall School of Music in London, played violin and piano and toured Europe in a classical music ensemble. She dreamt of becoming a concert pianist until she realised she’d never be good enough.

After her A-levels she worked at a leading literary agents while studying law at night. 'I don't know why I picked law. I just wanted to use my brain in some way. It didn't last long. I was just trying to work out what I wanted to do. Music was a hobby and didn't seem like a realistic thing. I was in a band and we did gigs. I'd do sessions that were advertised in the back of music magazines. Dreadful.'

She was emotionally fragile in those early days. She suffered panic attacks after signing with song publishers in October 1996. In her head she thought she'd signed away the most personal part of herself, the solace her songs brought her. 'Music had been my only refuge, the one solid thing in my life that I would go to if I was happy or sad. It was the way I expressed myself. On signing a deal most people would go out and party, but I thought, "Oh no!" I felt I'd given the one uncontaminated piece of my life away. But I got over it.'

Her music came to the attention of American hit maker Clive Davis, who nurtured Whitney Houston's career, and later record executive LA Reid, who went on to become a judge on American X Factor. Despite both men's reputations as tough operators they were sensitive to her fragile talent and it took several years before she was ready to face the public. The result was the 1999 album No Angel, which she took on a three-year tour round America and went on to sell 21 million copies.

After its release she was surprised to receive a letter from notorious rapper Eminem requesting permission to use part of her song 'Thank You' in his song Stan. She agreed and the song helped make her a star.

Having not seen Eminem for eight years, Dido got an unexpected call from his people earlier this year asking if she would like to perform Stan with him at the Reading and Leeds Festivals in the summer. 'I kept it totally quiet and we just rocked up on the night. The crowds were unbelievable. They worked out who it was pretty quickly.'

Despite the trauma of signing that earlier publishing deal, she found fame a comfortable fit, largely because she couldn't comprehend how famous she had become.

'In a funny way it was less hard to get used to fame than signing the publishing deal because I wasn't properly aware of it. By the time things kicked off with the record I was on a tour that lasted three years, so you're not aware of what's going on in the real world.

'You're in this pretty cool place where you get up, get on the bus and do your show. It wasn't until I came home that I realised what had happened. There were little moments that made me realise it, like a journalist turning up at my mum's house. I think I've been treated incredibly respectfully, which I'm thankful for. But I don't have anything to hide, it's all in my music anyway.'

She is still as passionate about her music and is working on new material, but everything is subservient to her role as a mum. Stanley, whose name has nothing to do with the Eminem song, has also helped her bond with her own mother. When Dido was 15 or 16 – she can't quite remember which – she moved away from home because of their difficult relationship.

She once said, 'It was just hard for us to live in the same house as each other.' She laughs, perhaps with a twinge of embarrassment, at the recollection and lays the blame on herself. 'I probably wasn't the best company. But now we have wonderful chats. She's one of my favourite people to talk to.'

They now live round the corner from each other. 'She's an amazing person, scarily intelligent, brilliant company and a revelation as a grandmother. The love and happi- ness on Stanley's face when she comes around the corner – I wouldn't lose that for the world.'

Dido was very close to her father, who died in 2006 after a long illness. Her debut single 'Here With Me' was written the night she came home from the hospital when he was first taken seriously ill, and she was at his bedside singing his favourite song, The Dubliners' Raglan Road, as he lay dying.

The lyrics, written by poet Patrick Kavanagh, were about William's aunt Hilda O'Malley. 'Dad played me that song when I was young. It was a song we both had a huge connection with, and I sang it to him all the time when he was ill.' She wrote the song 'Grafton Street' on her 2008 album Safe Trip Home, based on Raglan Road, as a tribute to her father. 'My love I know we're losing but I will stand here by you,' she wrote.

Dido's personality has been transformed over the years. She exudes contentment, though not in a smug way. She's simply found her centre of gravity. 'I was probably a lot more fragile when I started out in my career. I'm a way more confident person than I was. Part of that is getting older. Turning 40 you get this wave of acceptance.

'I feel like I've got it now. I don't mind not being liked, that's what it is. It's taken me a good 20 years to spot that. Half my career is based on wanting to be liked but you get to the stage where you think, "I'm not going to be liked by everybody and I'm OK with it." As long as the people I love want me back.'

(Source)

mardi 19 novembre 2013

The Huffington Post - 19 novembre 2013 [Traduction]

Cher journal : Dido s'ouvre au grand jour avec son best of

Au bout du compte, Dido considère que sa prochaine compilation de morceaux est plus "le journal intime fou de ma vie" qu'un simple best of.

Le best of de Dido, qui sera distribué dès le 25 novembre par RCA Records, dans des formats standard et deluxe, couvre près de 15 ans de carrière, laquelle a commencé en 1999, avec la sortie de No Angel.

Le disque, ainsi que ses trois autres albums studio (dont le dernier, sorti en mars, Girl Who Got Away), sont joliment représentés sur cette compilation de 18 titres, accompagnée de bonus, comme le titre nominé aux Oscars 'If I Rise' (avec A.R. Rahman), et 'NYC', une nouvelle chanson dance entrainante, sortie en octobre.

Le titre 'Stan' d'Eminem, single rap qui a permis à l'Anglaise dotée d'un seul nom de se faire une place aux Etats-Unis, grâce à son sample de 'Thank You', est également sur le disque, représentant le début d'une aventure mondiale remarquable.

L'édition deluxe comporte en plus 13 remixes de quelques unes de ses chansons les plus connues, dont une version inédite de 'White Flag' (Timabland Remix).

De tels exemples prouvent qu'elle était destinée à de grandes choses. Pourtant, lors d'une conversation téléphonique depuis l'Angleterre, la semaine dernière, la londonienne solitaire semblait presque gênée d'accoler des superlatifs à son travail.

"Bonne question", répond Dido d'un ton badin, oscillant entre la douceur et le sarcasme, à la question : qu'est-ce que cette compilation de chansons en particulier a de meilleur ?

"Ce n'est pas quelque chose que j'aurais personnellement suggéré, explique-t-elle doucement. Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant : 'Oh, je vais sortir un best of !' Ca ne m'a même jamais traversé l'esprit."

Après que Sony l'ait contactée à propos de ce projet, Dido raconte qu'elle était encore en train de travailler sur Girl Who Got Away et avait besoin d'y réfléchir.

"Je me suis dit que, du moment où je pouvais réaliser quelque chose que j'aimerais vraiment, qui ressemblerait à une célébration en bonne et due forme de ces 15 dernières années", elle trouverait le temps de s'y consacrer. Même pour une British qui jongle entre ses rôles d'épouse/mère/fille/sœur/chanteuse/auteur.

Non pas qu'elle ait besoin de prouver le poids de sa carrière, mais peut-être que son best of servira de douce piqure de rappel quant à ce que Dido a discrètement mais habilement accompli depuis son arrivée sur le devant de la scène.

La grâce innée de sa voix raffinée se mélange magnifiquement avec la nature personnelle et puissante de ses paroles. Bien sûr, la chanteuse détachée qui, pendant des années, a produit des disques de platine et des clips créatifs mais de bon goût, sans la moindre trace de boule de démolition ou de masse [Ndlt : en référence au clip de Miley Cyrus, 'Wrecking Ball', dans lequel elle chevauche et embrasse les objets en question], n'est pas contre un peu de chaos maîtrisé dans sa vie.

L'interprète expérimentée, qui joue de divers instruments, dont la guitare, le clavier, la flûte à bec et la batterie, met en valeur sa musique avec des tempos électro dance, des basses propulsives, et des collaborations passionnées avec des artistes allant d'Eminem à Kendrick Lamar.

La lauréate du MTV Europe Music Award de la révélation de l'année 2001 n'a pas regardé la cérémonie de cette année, diffusée plus tôt ce mois-ci, lorsque le dernier coup de pub de Miley Cyrus est parti en fumée [Ndlt : Miley Cyrus a allumé un joint au moment de recevoir un prix], mais elle est assez curieuse pour demander comment était l'émission.

"Je trouve que c'est une époque très excitante, explique Dido à propos de la scène pop actuelle, bien trop élégante pour dénigrer qui que ce soit. J'aime le fait que les gens aient la possibilité de faire connaitre leur travail, quel que soit la manière [de le faire]. Et pas nécessairement tout un album, mais des collaborations diverses. Je trouve qu'il y a beaucoup de bons sons en ce moment."

Tandis qu'elle dit découvrir de nouvelles choses chaque jour, en ce moment, Dido s'extasie sur le son électro de Pete Lawrie Winfield (connu sous le pseudo Until The Ribbon Breaks), et sur les derniers albums de London Grammar (If You Wait) et Lorde (Pure Heroine). Elle ajoute : "J'ai d'ailleurs téléchargé l'album d'Eminem [(The Marshall Mathers LP 2], il y a deux jours, et je l'adore vraiment."

Malgré tout, Dido reste une sorte de romantique à l'ancienne qui écoute toujours la musique à la radio, influençant les audiophiles qui regrettent les jours passés, ceux d'avant les livres confessions et les vidéos virales montrant des garçons (et des filles) qui se comportent mal.

En clair, lui dit-on, la beauté de sa musique réside dans... la beauté de sa musique.

"C'est tout ce que j'ai, en quelque sorte, dit-elle modestement, avec un rire bref, en se souvenant de l'époque où les gens pensaient que Dido était le nom d'un groupe suédois. Mais c'est ce que j'aime... Avant, on n'avait pas besoin de se connaitre aussi bien. On se disait simplement : 'J'adore cette musique, et je me fiche de ne rien savoir de la vie de son interprète.'"

"Je crois que l'une des raisons qui font que quelqu'un comme Adele parle tellement aux gens, c'est qu'en fait, on n'en sait pas beaucoup sur sa vie. Et je trouve ça super. Ca implique qu'on écoute ses chansons et qu'on puisse se les approprier."

Avec plus de 29 millions d'albums vendus, Dido a un large public à travers le monde. Et, bien qu'elle dise être satisfaite de l'accueil fait à Girl Who Got Away, son premier album studio depuis cinq ans, après qu'elle ait pris une pause pour fonder une famille, le disque n'est resté que trois semaines dans le top 200 de Billboard, avec un pic à la 32 position du classement. En comparaison, son second album, Life For Rent, s'est classé 4ème, et est resté classé pendant 47 semaines.

Dans un monde où des fans capricieux demandent souvent : "Qu'est-ce que tu as sorti pour moi, récemment ?", une interruption de carrière peut se révéler être la plus grande peur d'un artiste.

Etre éloigné des projecteurs pendant si longtemps effraierait quasiment quiconque court après la gloire. Mais Dido n'y a pas réfléchi à deux fois.

"Ce n'est pas comme si j'essayais de me raccrocher à quoi que ce soit, si je puis dire, explique-t-elle après avoir décidé de ne pas faire de 'grande tournée mondiale' avant qu'elle ne termine son prochain album, qu'elle 'espère' finir l'année prochaine. Tout ce que j'essaie de faire, c'est créer de la musique et la mettre à la disposition de ceux qui voudraient l'écouter. Mais je ne ressens pas un besoin désespéré de m'accrocher à un certain degré de célébrité, ou un truc dans le genre."

Dido a été plus déçue quant à la réaction peu enthousiaste face à Safe Trip Home, album sorti en 2008 et ignoré par la plupart des gens, qu'elle a coproduit avec Jon Brion, et qui inclut les participations de Mick Fleetwood à la batterie, Brian Eno au clavier, et son coauteur de frère, Rollo Armstrong. Le moment semblait opportun pour marquer une pause et faire de sa famille une priorité.

"J'ai mis mon coeur et mon âme dans cet album, dit-elle sans la moindre trace d'amertume. Et pratiquement personne ne l'a entendu. Ce n'est pas grave, il est là pour être entendu, un jour."

D'un point de vue personnel, elle considère 'Grafton Street' comme "de loin" sa chanson la plus significative. Elle l'a écrite en 2006, juste après le décès de son père, William O'Malley Armstrong, à l'âge de 68 ans, après qu'il ait passé 10 ans à l'hôpital.

No more trips to Grafton Street
(Plus de visites à Grafton Street)
No more going there
(Plus de visites là-bas)
To see you lying still
(Pour te voir étendu, immobile)
While we all come and go
(Alors que nous allons et venons tous)


"'Grafton Street' peut encore réussir à me faire pleurer, révèle-t-elle. Je ne pleure pas facilement, mais si je me sens vulnérable, ce titre peut tout à fait [me faire pleurer]..."

"Ma vie entière se résumait à ça : mes visites à l'hôpital, mes voyages en avion pour me rendre sur un lieu de concert, et revenir pour lui rendre visite à l'hôpital, dit-elle. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Nous avons passé des moments extraordinaires, malgré le fait que l'hôpital ait été un lieu très sombre. Nous avons passé des grands moments dans cette chambre. Et la chanson parle du fait de regretter ce temps passé en ce lieu."

Il est vrai, cependant, que cette chanson "très, très honnête était très dure à interpréter sur scène, admet Dido. Et je n'y avais pas vraiment réfléchi auparavant. Une grande partie de cet album était très sombre et très dure à interpréter sur scène. Bien sûr, je ne voulais pas vraiment partir sur une grande tournée avec cet album en particulier. C'est à ce moment là que j'ai pensé à me retirer un petit peu de la vie publique."

'Grafton Street' et 'Quiet Times', également extraite de Safe Trip Home, "figurent parmi les meilleurs chansons que j'ai pu écrire, explique-t-elle. Et elle n'ont pas eu droit à leur moment de gloire."

Ainsi donc, l'entrepreneur plein de ressources qu'elle est a décidé de leur donner, ainsi qu'aux auditeurs, une deuxième chance, en les incluant toutes deux dans son best of.

Lorsqu'elle s'est finalement dévouée au projet qui avait "surgi devant elle", Dido a pris le contrôle total quant au choix des titres.

"J'ai passé deux semaines complètement dingues à mettre en place le projet. Mais c'était très appréciable", dit-elle.

Si d'aventure quiconque voulait lui apporter sa contribution, il se voyait remercié.

"J'ai dit à tout le monde qu'ils étaient libre d'avoir leur opinion, mais que... [rires] Vraiment, j'aurais aussi bien pu envoyer un e-mail collectif pour dire : 'C'est très gentil à vous de me dire ce que vous voulez voir sur le disque, mais c'est mon disque, alors c'est moi qui choisis.'"

Alors que sa voix apaisante et stimulante brille sur des titres comme 'Here With Me' et 'Thank You', Dido révèle qu'elle ne s'est mise à chanter que sur le tard.

"Je ne me souviens pas d'une époque où je ne jouais pas de la musique, dit-elle. Mes souvenirs les plus anciens remontent à l'école primaire, lorsque je jouais de la flûte à bec, de la musique, et que je courais à l'étage après être rentrée de l'école pour m'entraîner à jouer. C'est tout ce que je voulais faire."

Il est aisé de comprendre pourquoi elle n'a jamais pris de cours de chant, mais à ce jour, la perfectionniste qui sommeille en elle se dit toujours que, peut-être, elle le devrait.

C'est difficile à croire, en particulier après avoir entendu son don inné, ses cordes vocales bénies qui n'ont aucunement besoin d'être améliorées.

Alors qu'elle a chanté pour la première fois en public, âgée de 17 ans, à l'école pour garçons qu'elle fréquentait, Dido se souvient qu'interpréter 'Summertime' et 'Cry Me A River' avec un orchestre de jazz était un pari risqué. "J'étais en osmose avec Ella Fitzgerald."

Dido a pris une autre direction, et semble avoir bu quelques verres de la Fontaine de Jouvence. Aujourd'hui, près de 25 ans plus tard (son 42ème anniversaire tombe le jour de Noël), elle élève un autre musicien dont le penchant premier et de jouer de la musique, et non pas de chanter.

Telle mère, tel fils.

"C'est un batteur incroyable", confie joyeusement Dido à propos de son fils Stanley, âgé de 2 ans, qu'elle a eu avec son époux Rohan Gavin, un auteur britannique qu'elle qualifie également de musicien talentueux.

Etant donné que les deux parents ont appris à jouer de la musique tôt dans leur vie, son fils "a probablement hérité d'un peu de ça dans son ADN." Mais la passion de Stanley réussit à l'étonner.

"Il ne s'arrête jamais... Depuis le moment où il a pu bouger ses mains, il ne s'est plus arrêté de jouer de la batterie, raconte Dido. Il ne me laisse même pas approcher de la batterie. Je n'ai jamais pu lui montrer comment en jouer, parce qu'il attrape toujours les baguettes et s'assoit pour jouer... Tout sert de batterie de substitution. Le moindre meuble, le moindre jouet se transforme en batterie, et il adore ça..."

"C'est tellement adorable à voir. Vous savez quoi ? Il oubliera sûrement cette obsession lorsqu'il aura 4 ans, mais pour l'instant, je crois que c'est un de ses grands plaisirs dans la vie."

Pour Dido, son petit garçon qui bat le rythme est sans doute l'interprète des meilleures chansons qu'ils soient.

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

The Huffington Post - 19 novembre 2013

Dear Diary: Going on Record, Dido Opens Up With Greatest Hits

Ultimately, Dido believes her upcoming collection of songs is "the crazy diary of my life" rather than a greatest hits record.

Dido's Greatest Hits, available on November 25 through RCA Records in standard and deluxe editions, covers almost 15 years, beginning in 1999 with the release of No Angel.

That and her three other studio albums, including last March's Girl Who Got Away, are nicely represented on this 18-song compilation, along with treats such as the Academy Award-nominated "If I Rise" (with A.R. Rahman) and "NYC," a lively new dance track that was released in October.

Eminem's "Stan," the rap single that put the UK woman who only needs one name on the U.S. map thanks to her sample of "Thank You," is also there, signifying the start of a remarkable global adventure.

The deluxe edition adds 13 remixes of some of her most popular songs, including a previously unreleased version of "White Flag (Timbaland Remix)."

Such examples provide proof that she was destined for greatness, yet during an overseas phone conversation last week, the lovely Londoner almost seemed embarrassed to attach superlatives to her work.

"Nice question," Dido said in a playful tone ranging somewhere between sweet and sarcastic when asked what makes this particular collection of songs great.

"It's not something that I would have suggested doing," she explained softly. "I didn't wake up one morning and think, 'Oh, I'm going to do a greatest hits album.' It never even crossed my mind."

After Sony approached her with the idea, Dido said she still was in the middle of making Girl Who Got Away and needed some time to consider it.

"And I thought as long as I can put together something that I truly love, that feels like a proper celebration of the last 15 years," there would be enough hours in the day to make it happen. Even for a Great Brit who's balancing being a wife-mother-daughter-sister-singer-songwriter.

Not that she needs a career validation, but perhaps Greatest Hits will serve as a gentle reminder of what Dido has quietly but skillfully accomplished since bursting on the scene.

The effortless grace of her understated vocals blend splendidly with the powerfully personal nature of her lyrics. Of course, the cool chanteuse who for years was cranking out platinum records and imaginative but tasteful videos without a wrecking ball or sledgehammer in sight doesn't mind some controlled chaos in her life.

The seasoned performer who plays various instruments, including guitar, keyboards, recorder and drums, enhances her sound with electronica dance beats, propulsive bass lines and impassioned collaborations with artists ranging from Eminem to Kendrick Lamar.

The winner of the MTV Europe Music Award for best new act in 2001 didn't watch the EMA's earlier this month, when Miley Cyrus' latest publicity stunt went up in smoke, but still was curious enough to ask if it was a good show.

"I think it's quite an exciting time," Dido said of today's pop music scene, too classy to diss anyone. "I like that people can put things out any which way. It's not necessarily a whole album. It's just sort of various collaborations and I think there's a lot of good stuff around."

Saying she's discovering new things everyday, Dido at the moment is raving about electronic act Pete Lawrie Winfield (under the guise of Until the Ribbon Breaks), recent albums by London Grammar (If You Wait) and Lorde (Pure Heroine), then added, "I actually downloaded the Eminem album (The Marshall Mathers LP 2) a couple of days ago; I'm really enjoying that."

Still, Dido remains a romantic throwback of sorts who still listens to music on the radio, influencing audiophiles who yearn for the days or yore before tell-all books and viral videos captured boys (and girls) behaving badly.

Simply put, she's told, the beauty of her music lies in the beauty of her music.

"I mean, yeah, it's sort of all I've got, really," she modestly said with a laugh, remembering when people thought Dido was the name of a Swedish band. "But I mean that's what I love. ... Back then, we didn't have to know each other quite so well. It was like, 'I just like this music and I don't care if I don't know anything about this person's life.'

"I think one of the reasons that someone like Adele resonates so much with people is that actually we don't know much about her life. And I think that's great. And it means that you listen to her songs and you make them your own."

Having sold more than 29 million albums, Dido has plenty of listeners worldwide. And though she said she's pleased with the response to Girl Who Got Away, her first studio album in five years after taking some time off to start a family, it only remained on the Billboard 200 charts for three weeks, peaking at No. 32. By comparison, her second album, Life For Rent, peaked at No. 4 and was on the list for 47 weeks.

In a world where fickle fans often ask -- "What have you done for me lately?" -- career interruptus might be an artist's biggest fear.

Being out of the limelight for so long would scare almost anyone who craves attention. But Dido didn't give it a second thought.

"It's not like I'm trying to hang on to anything, if that makes sense," she said, deciding to hold off on a "full-blown around-the-globe tour" until she completes her next record "hopefully" next year. "Like, you know, all I'm ever trying to do is make music and put it out there and it's there for people if they want to hear it. But I'm not feeling like a desperate need to hang on to a certain level of fame or anything like that."

Dido was more disappointed with the lukewarm reaction to 2008's mostly overlooked Safe Trip Home, the album she co-produced with Jon Brion that features Mick Fleetwood (drums), Brian Eno (keyboards) and her co-songwriting brother, Rollo Armstrong. The timing seemed right to press pause and make family a priority.

"I put my heart and soul into that record," she said without a tinge of bitterness. "And pretty much no one's heard it, which is fine, and it's sort of there to be heard one day."

Personally, she considers "Grafton Street" her most meaningful song "by far," written just after the 2006 death of her 68-year-old father, William O'Malley Armstrong, who had spent 10 years in the hospital.

No more trips to Grafton Street
No more going there
To see you lying still
While we all come and go


"'Grafton Street' still could make me cry," she said. "I'm not a big crier but if I was feeling vulnerable, that one definitely could...

"My whole life was sort of built around visiting him in the hospital and then getting on a plane and going and doing a show and then coming back and visiting the hospital," she said. "You know, we spent so much time together. We had these amazing times, even though the hospital was this really dark place. We had amazing times in that room. And it's sort of a song about, wow, actually really missing being with you in this place."

Admittedly, though, this "very, very honest" song "was quite hard to sing live," Dido said. "And I hadn't really thought it through, you know. And a lot of that album was very dark and quite hard to do live. Of course, I didn't really want to do a big tour on that particular record. And that's when I thought I'd disappear from view a little bit."

"Grafton Street" and "Quiet Times," also from from Safe Trip Home, "were some of the best songs I've ever written," she said. "And they don't get their moment in the sun."

Yet the ever resourceful entrepreneur decided to give them -- and listeners -- a second chance by including both in the Greatest Hits package.

When she finally committed to the project that "was sprung on me," Dido took total control of song selection.

"I had a crazy, crazy couple of weeks of putting the whole thing together. But it was really enjoyable," she said.

If others wanted to provide input, it was a matter of thanks, but no thanks.

"I basically told everyone that they were entitled to their opinions but ... (laughs) I definitely, I was very much like I could've sent out an email saying, 'You're very welcome to tell me what you want on it but this is my record, so I'm choosing.'... And I'm like, 'You know what, this feels right for me, so I trust my instincts on it.' "

While her calming, inspirational voice shines on tracks such as "Here With Me" and "Thank You," Dido revealed that she was a late bloomer when it came to singing.

"I don't remember a time not playing music," she said. "Like my earliest memories are from being at primary school playing recorder, playing music, and just running upstairs when I got home from school to practice. That's just all I wanted to do."

It's easy to understand why she never took a voice lesson, but to this day the perfectionist in Dido still thinks, "Maybe I should."

That's hard to believe, especially after hearing her innate gift, those golden pipes that don't require any fine-tuning.

Singing publicly for the first time as a 17-year-old at the boys school she attended, Dido recalled it was a risky move to perform "Summertime" and "Cry Me a River" with a jazz band and thought, "I was channeling Ella Fitzgerald."

Dido went in another direction, and apparently made a few side trips to the Fountain of Youth. Now, nearly 25 years later (her 42nd birthday is on Christmas Day), she is raising another musician whose initial inkling is to play music, not sing it.

Like mother, like son.

"He's an insane drummer," Dido joyously said about her 2-year-old Stanley with husband Rohan Gavin, a British writer who she said is also a great musician.

Since both parents learned to play music early in life, her son "is probably getting a little bit of that passed down through the DNA." But Stanley's passion even amazes her.

"He just doesn't stop. ... Since the moment he could move his hands, he hasn't stopped drumming," Dido said. "He won't even let me on the drum kit. So I've never been able to show him how to drum because he always grabs the sticks and just sits there. ... Everything's a drum. Like every single piece of furniture, every toy eventually becomes a drum and he just loves it. ...

"It's so sweet to watch. You know what? He'll probably forget all about it when he's 4, but right now I think that's one of his huge pleasures in life."

For Dido, her little drummer boy undoubtedly is delivering the greatest hits of them all.

(Source)

Mirror - 3am - 19 novembre 2013 [Traduction]

Retour de Dido avec un best of : la chanteuse se confie à 3am à propos de son nouveau disque

La chanteuse âgée de 41 ans parle avec 3am des chansons qui lui tiennent le plus à cœur.

C'est une diariste privée qui séduit les foules, sorte de Bridget Jones dotée d'un micro.

Dido a déboulé sur la scène musicale en 1999, lorsqu'elle a sorti l'album No Angel, et a connu la célébrité aux Etats-Unis alors que des extraits de 'Thank You' ont été inclus dans le tube d'Eminem, 'Stan'.

Aujourd'hui, la chanteuse, qui a remporté le prix MTV EMA de la révélation de l'année 2001, sort son best of.

La chanteuse âgée de 41 ans (et qui en paraît AU MOINS dix de moins en chair et en os) explique à 3am qu'elle pense que 'White Flag' est son plus grand tube : la chanson dont elle est le plus fier.

Nous lui avons demandé à quoi l'on pouvait s'attendre avec cet album.

"Il y a des choses nouvelles, et des anciennes", explique-t-elle.

"C'était vraiment quelque chose de personnel. Beaucoup de gens avaient un tas de choses à dire en ce qui concerne les morceaux qui devaient figurer [sur l'album], mais je leur ai dit : 'Vous savez quoi ? C'est mon disque. Je ne vous écouterai pas.'"

La star a fait un retour sur scène auprès d'Eminem, lors du festival de Reading, plus tôt cette année, et elle révèle que c'était l'apogée de son été.

Nous lui avons demandé si elle avait d'autres collaborations en tête.

"Constamment. Il y a toujours des choses qu'on veut essayer."

"Je n'ai pas de liste établie, mais des occasions se présentent, et on se dit : 'En fait, ce serait parfait.'"

La chanteuse indique également qu'elle est en train de réaliser un nouvel album.

"Je ne sors jamais de musique que je n'aime pas", explique-t-elle.

"J'ai bien plus confiance en moi, aujourd'hui, et je connais mes points forts", ajoute-t-elle.

Le best of de Dido sort le 25 novembre.

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

Mirror - 3am - 19 novembre 2013

Dido makes comeback with Greatest Hits album - singer chats to 3am about her new release

The 41-year-old singer chats to 3AM about the songs that mean the most to her

She is a personal diarist with mass appeal, like Bridget Jones with a microphone.

Dido burst onto the music scene in 1999 when she released No Angel and shot to fame in the US when her Thank You vocals were featured on Eminem's hit single Stan.

And now the singer, who won the MTV EMA award for best new act in 2001, is releasing her Greatest Hits album.

The 41-year-old singer ( who looks AT LEAST ten years younger than that in the flesh) told 3AM that she believes White Flag is her greatest hit - the song she's proudest of.

"What else can we expect from the album?" we asked her.

"There's new stuff, old stuff," she says.

"It was definitely a personal thing. A lot of people had a lot of opinions about what should go on there and I was like, 'Do you know what? It's my album.' I'm not listening to you."

The star made a comeback on stage with Eminem at Reading festival earlier this year and said it was the highlight of her summer.

We asked her if she had any plans to collaborate with anyone else.

"I think always. There's always things that you want to do."

"It's not like I've got a wishlist but things come up and you think, 'You know what, this would be perfect.'"

The singer also says she's in the middle of making a new record.

"I never put stuff out that I don't like," she explains.

"I'm just way more confident now and I know what my strengths are," she added.

Dido's Greatest Hits album out on the 25th November.

(Source)

jeudi 14 novembre 2013

Yahoo omg! UK - 14 novembre 2013 [Traduction]

EXCLUSIF - Dido : "J'aurais été mauvaise dans The X Factor ou The Voice, je suis contente de ne pas l'avoir fait."

Elle a vendu plus de 40 millions d'albums dans le monde.

Malgré tout, Dido pense que si elle avait dû débuter sa carrière dans une émission comme The X Factor ou The Voice, elle aurait eu du mal à être choisie comme candidate.

Dans un entretien exclusif avec omg!, à l'approche de la sortie de son best of, la chanteuse et parolière de 41 ans admet qu'elle ne s'imagine pas réussir dans une émission de télé-crochet.

Elle explique : "Je pense que j'aurais été mauvaise dans une de ces émissions ! Je suis contente de ne pas l'avoir fait."

"Dès les épreuves de danse, j'aurais été recalée !"

Cependant, cela ne veut pas dire qu'elle soit contre le format qui crée des stars à la télévision, puisque Dido elle-même est apparue en tant qu'invitée mentor lors de la seconde saison de The Voice, plus tôt cette année.

"C'était très sympa, j'ai vraiment apprécié. Ca n'a duré qu'une journée, pour moi. Ils étaient tous géniaux, de très bons chanteurs, j'étais très impressionnée. On ne leur donne leur chanson que le matin même, c'est très difficile", dit-elle.

"J'adore ce genre de choses, j'adore écouter d'autres personnes chanter."

"Il y a tellement de manières différentes de percevoir quelqu'un, et je ne pense pas qu'il y ait un meilleur ou un moins bon parmi eux."

"De belles chansons et de belles voix se révèlent."

"Si quelqu'un vous émeut, et qu'il chante une belle chanson, je me fiche de savoir comment il a été découvert."

La collaboration de Dido avec Eminem sur la chanson de 1999 'Stan', succès critique et commercial, est sans conteste ce qui l'a fait connaitre.

Le morceau contient un sample de son second single, 'Thank You', et les deux chansons figurent sur son best of.

'Thank You' étant sortie après 'Stan', Dido admet qu'il y a eu des moments où les gens se sont mélangés les pinceaux en se demandant pourquoi elle interprétait un titre qu'ils pensaient être d'Eminem.

Elle raconte : "Je crois que l'anecdote la plus drôle s'est déroulée lorsque j'ai chanté 'Thank You' au mariage d'un ami, et qu'un type est venu me voir en me disant : 'Pourquoi chanter le morceau d'Eminem à un mariage ?' Je lui ai répondu : 'Tu sais quoi ? Laisse tomber !'"

Malgré ça, Dido est catégorique : sa collaboration avec Eminem signifie encore beaucoup pour elle.

"J'en étais tellement fière. Pour moi, toutes les musiques se valent, et si un titre est utilisé hors de son contexte, d'une manière géniale, alors je l'aime tout autant", explique-t-elle.

"'Stan' me rappelle tout autant de souvenirs extraordinaires que 'Thank You'. Simplement, ce sont des souvenirs très différents !"

"Lorsque j'écoute 'Stan', je me souviens très clairement du tournage du clip, de ma rencontre avec Dr Dre et Eminem. Ils étaient mes héros. Mais 'Thank You' me rappelle des cérémonies de mariage... et non pas l'arrière d'un coffre !"

Avec une carrière qui s'étale sur 15 ans, Dido a eu l'énorme tâche de choisir les titres pour son best of, un processus qui s'est révélé thérapeutique pour elle.

"C'était très nostalgique. Je me suis complètement immergée. C'est amusant pour moi de l'écouter du début à la fin, c'est un journal intime incroyable qui s'étale sur une heure", dit-elle.

"Je voulais faire un album de remixes depuis pas mal de temps, donc ç'a été l'occasion rêvée d'inclure un disque de remixes dans le best of, parce qu'ils ont signifié beaucoup pour moi, pendant toutes ces années. C'est un mélange de nostalgie et de nouveauté."

Et quelle est sa chanson préférée ?

"A mes yeux, 'White Flag' ne vieillira jamais, parce que j'étais tellement fière de l'avoir écrite, et que l'accueil du public a été incroyable. Elle me rappelle tellement de souvenirs, j'adore encore la chanter, aujourd'hui," admet-elle.

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

Yahoo omg! UK - 14 novembre 2013

Dido: I would have floundered on The X Factor or The Voice, I'm glad I never went there – EXCLUSIVE

She's sold over 40 million albums worldwide.

But despite this, Dido believes that if she were to have started her career on a program like The X Factor or The Voice, she would have struggled to make the cut.

Speaking exclusively to omg! ahead of the release of her Greatest Hits collection, the 41-year-old singer/songwriter admitted she couldn't see herself doing well on a TV talent show.

She told us: "I think I would have floundered on one of those shows! I'm glad I never went there.

"Get to the dancing bit and I'd have been out!"

This isn't, however, to say that she is against the format of creating stars on television - with Dido herself even appearing as a guest mentor on series two of The Voice earlier this year.

"It was really fun, I really enjoyed it. I was just there for a day. They all were great, really good singers I was super impressed. They only get given the song in the morning it's really hardcore," she said.

"I love that sort of thing, I love listening to other people sing.

"There are so many different ways to hear someone and I don't think any of them are better or worse.

"Good songs and a good voice will get out there.

"If someone moves you and they're singing a beautiful song I don't really care how it got there."

Dido's collaboration with Eminem on the critically acclaimed and commercially successful 1999 hit 'Stan' was arguably her big break.

The track used a sampler from her second single 'Thank You' with both songs appearing on the Greatest Hits collection.

With 'Thank You' being released after 'Stan', Dido admits that there were times when people would get confused as to why she was performing what they thought was an Eminem track.

She said: "I think the funniest thing was when I had to sing 'Thank You' at a friend's wedding and this guy came up to me and said 'why are you singing Eminem song at a wedding?' and I was like 'you know what? Oh whatever!'"

Regardless of this, Dido is adamant that the collaboration still means a lot to her.

"I was so proud of it. For me music is music and if it's taken out of context and used in a brilliant way then I love it just as much," she explained.

"'Stan' brings back as many amazing memories as does 'Thank You'. They're just very different ones!

"When I listen to 'Stan' I so clearly remember making the video – getting to meet Dr Dre and Eminem – they were my heroes. But then 'Thank You' reminds me of weddings... and not being stuck in the boot of a car!"

With a career spanning 15 years, Dido had the huge task on her hands of putting together her Greatest Hits collection, something she found to be a therapeutic process in the end.

"It was really nostalgic. I got really into it. It's fun for me when I listen to it from beginning to end – it's this crazy fifteen year diary in an hour," she said

"I actually wanted to do a remix album for a while so it was a perfect time to put the remix album in there because they meant a lot to me from over the years. There's a sort of mixture of nostalgia and then new stuff."

And as for her favourite track?

"'White Flag' just will never get old for me because I was just so proud of having written that song and it had such an amazing reaction. It brings back so many memories – I still love singing it," she admitted.

(Source)

jeudi 7 novembre 2013

Express - 7 novembre 2013 [Traduction]

"Tout ce que j'avais en tête, c'étaient The Wiggles [Ndlt : un groupe de musique pour enfants] !" Dido révèle les risques du syndrome de la page blanche après avoir donné naissance à son fils

Malgré une carrière qui s'est étendue sur 15 ans, et le fait d'être l'heureux artisan d'un best of, Dido révèle qu'elle a souffert du syndrome de la page blanche après avoir eu son premier enfant.

L'auteur et interprète britannique explique qu'après la naissance de Stanley, âgé de deux ans, tout ce qu'elle entendait en boucle dans sa tête, c'étaient des jingles pour enfants.

Dans un entretien exclusif avec le Daily Express Online, Dido explique que même son époux, Rohan Gavin, a commencé à douter de ce que l'avenir réservait à l'interprète de 'White Flag'.

A propos du temps écoulé entre ses troisième et quatrième albums, Dido, 41 ans, déclare : "On a toujours l'impression de faire de la musique, et puis, en un clin d'œil, quatre ans ont passé."

"Bien sûr, j'ai eu un enfant, et je faisais différentes choses, mais quand Stanley est arrivé, je n'ai pratiquement rien fait pendant un an. Je passais du temps avec lui."

"Je ne pouvais rien écrire, de toute façon. Tout ce que j'entendais dans ma tête, c'était le jingle de The Wiggles."

"Je me rappelle de mon mari me disant : 'Je ne vois pas comment tu pourrais écrire une nouvelle chanson à l'avenir.'"

"On chante des comptines toute la journée, et quand on s'assoit au piano, on ne peut pas s'en défaire."

Elle poursuit : "C'est bizarre, maintenant, de jongler entre la maternité et ma carrière. C'est comme garder un équilibre entre deux choses diamétralement opposées."

"Avant le festival de Reading [Dido a fait une apparition pendant le concert d'Eminem], comme je devais passer tard, j'ai passé une super journée avec Stanley, je lui ai fait à manger, on a joué, puis je suis montée en voiture et puis sur scène."

"C'est éprouvant, mais c'est ce qui est bien : tout à un sens maintenant."

"Des années auparavant, j'aurais pu faire le plus grand concert de ma vie, avec le public qui chante en chœur, et ç'aurait été la chose la plus incroyable au monde, mais on ne le ressent pas forcément."

"Mais avec Stanley à mes côtés, je le ressens. C'est difficile à expliquer sans avoir l'air idiot, mais il a changé ma manière de voir la vie."

"Les petits détails ont une très grande importance maintenant. Et ça me rend beaucoup plus efficace en ce qui concerne le temps."

"J'avais l'habitude de trainer, assise dans le studio, pendant des jours entiers, pour réfléchir à une idée, sans que ça me mène quelque part plus vite ou plus efficacement.

La lauréate d'un Brit Award ajoute : "Je lui ai montré la vidéo de Reading, et il ne se rend pas vraiment compte de ce qu'il se passe, il dit simplement : 'Maman chante !' Et, pour moi, ça donne tout son sens à la vie."

Une autre raison qui a forcé Dido à lutter pour coucher ses idées sur la papier est qu'elle était, en gros, trop étourdie de bonheur.

Elle révèle que son inspiration pour écrire requiert normalement une situation "conflictuelle", mais elle ne pouvait tout simplement pas ressentir ça après avoir eu son fils.

Dido explique : "Les paroles ne peuvent pas être simplement gaies, ou simplement tristes. Si elles n'étaient que tristes, ce serait tellement épouvantable."

"J'ai vraiment remarqué ça quand Stanley est arrivé, étant donné que mes sentiments pour lui ne sont absolument pas conflictuels. Je l'aime, tout simplement."

"C'est le sentiment le plus pur, mais on ne veut pas écrire sur ça, il n'y a aucune part sombre."

"Une chanson à besoin d'obscurité et de lumière, de solitude, et elle doit peut-être même posséder un sentiment de d'isolement."

"Mais on ne se sent plus jamais seul lorsqu'on a un enfant ; j'ai totalement reconsidéré ma manière d'écrire."

"Je peux parfois utiliser l'émotion de l'histoire d'une tierce personne, puisque je peux ressentir très profondément les choses que d'autres ressentent. Si j'aime quelqu'un, et que cette personne souffre, je le ressens."

Dido, dont le best of sort le 25 novembre, confesse qu'elle a été surprise lorsque Sony l'a approchée pour le disque.

Mais lorsqu'elle a commencé à le mettre en place, ainsi que les remixes, elle s'est beaucoup impliquée dans le processus.

Elle raconte : "J'ai fini par réunir tous ces souvenirs, des photos, des anciens passes, des paroles originales, de rangements que j'avais oubliés. C'est devenu un incroyable journal intime."

"Les chansons rappellent des souvenirs tellement nets et vrais, comparés à la version confuse et floue dont on croit se souvenir."

"Alors quand j'écoute [un titre], je me souviens précisément où je me trouvais et ce que j'éprouvais lorsque j'ai écrit une chanson. C'était une variation de sentiments très émouvants."

"C'est sans aucun doute une célébration de ces 15 dernières années. J'aime réécouter, je ne me dis jamais que j'aurais dû changer telle chose ou telle autre."

"J'étais sur la route, en tournée, pendant tellement longtemps, et on s'habitue à jouer des titres en live d'une certaine manière. De sorte que, lorsqu'on réécoute un titre, on avait oublié ce que donnait la version enregistrée, et j'adore ça."

Traduction de Dido France. Reproduction interdite.

Express - 7 novembre 2013

'All I could hear was The Wiggles!' Dido reveals perils of writer's block after having son

DESPITE having a career that spans 15 years, and now being the proud artist of her Greatest Hits album, Dido revealed she hit writer's block after having her first child.

The British singer/songwriter said that following the birth of two-year-old Stanley, all she could hear in her head playing on loop were children's jingles.

Speaking exclusively to Daily Express Online, Dido explained that even husband Rohan Gavin began to question what the future held for the White Flag songbird.

Reflecting on the gap between her third and fourth albums, Dido, 41, said: "You always think you're making music, then suddenly four years has passed.

"Obviously I had a baby, and I was doing various things, then after Stanley came along I didn't do anything pretty much for the first year. I just hung out with him.

"I couldn't write anything anyway, all I could hear in my head was the jingle to The Wiggles.

"I remember my husband saying to me, 'I don't know how you're ever going to write another song again.'

"You find yourself singing these nursery rhymes all day, then you're sitting at the piano, and you can't clear them out."

She continued: "It's strange now, juggling motherhood and my career. It's like balancing two completely different entities.

"Before Reading Festival [Dido made a guest appearance during Eminem's set], I was on late, so had a lovely day with Stanley, made his dinner, played, got in a car, then went onstage.

"You do have to flip, but that is what's so lovely, everything means something now.

"Years ago, I might have been doing the biggest gig ever and everyone's singing along, and it's the most amazing thing in the world, but you don't necessarily feel it.

"Whereas with Stanley around, I feel it. It's hard to explain and sounds really naff, but he's changed the way I look at life.

"The little things mean so much now. And it also makes me really efficient with time.

"I used to sit around in the studio for days and days, just meandering on an idea, and it didn't necessarily get me anywhere any faster or better."

The BRIT-winner added: "I showed him the footage of Reading, and he doesn't really know what's going on, he just goes, 'Mummy, singing!' And that for me makes it all make sense."

Another reason Dido struggled to get her ideas down on paper was because she was, essentially, too giddy with happiness.

She revealed that being inspired to write songs usually requires a situation that's "conflicted", but she simply couldn't feel this way after having her son.

Dido said: "Lyrics can't just be happy, or just be sad. If it was just sad, it would be so miserable.

"I really noticed this when Stanley came along, as I just don't feel conflicted about him in anyway. I just love him.

"It's the purest feeling, but you don't want to write about it, there's no darkness to it.

"What a track needs is dark and light, loneliness, and maybe a solitary feeling within it.

"But you never feel lonely again when you have a child, I've definitely reassessed how I write.

"Sometimes I can use emotion from someone else's story, as I feel things quite deeply that others do. If I love someone and they're hurt, I feel it."

Dido, who is to release her Greatest Hits compilation on November 25, confessed she was surprised when Sony approached her about the record.

But as she began to piece it together, as well as the remixes, she became heavily involved in the process.

She said: "I ended up pulling all this memorabilia – photographs, old passes, original lyrics – out of storage I had forgotten I owned. It became this amazing diary.

"Songs bring back such clear, true memories, compared to the muddled hazy version we think we remember.

"So when I listen, I remember exactly where I was and how I was feeling when I wrote the song. It was an emotional roller coaster.

"It definitely feels like a celebration of the last 15 years. I enjoy listening back, I never think I should have changed that or that.

"I toured for so long, and you get so used to playing songs live in a certain way, that when you listen, you forget how the record sounded, which I love."

(Source)